
L’agenda international de la diplomatie tunisienne est plus que jamais chargé d’activités et de participations à des événements marquants à divers niveaux, notamment ceux d’ordre politique et socioéconomique, prouvant la place importante qu’occupe notre pays sur la scène régionale et mondiale.
En effet, coup sur coup durant la même journée du mardi 29 avril, le Chef de l’Etat a reçu le vice-Premier ministre et ministre du Plan d’Irak, en mission spéciale au nom du président irakien Abdul Latif Jamal Rashid, et l’ambassadeur du Qatar en Tunisie, Zayed Ben Saïd Rached Al Kumeit Al Khayarin.
Ainsi, le Président de la République a été convié à deux sommets de la plus haute importance, en l’occurrence le 34e Sommet arabe ordinaire et le 5e Sommet arabe économique et social qui auront lieu à Bagdad le 17 mai prochain et le deuxième Sommet mondial sur le développement social devant se tenir à Doha entre le 4 et le 6 novembre 2025.
Ces deux invitations sont venues confirmer le rôle stratégique que la Tunisie est en train de jouer dans le monde arabe où elle a pu redonner sa place centrale à la cause palestinienne, plus précisément par les temps qui courent à propos des tentatives et des appels destinés à déplacer le peuple palestinien hors de Gaza, ce qui va, sûrement, compromettre le recouvrement de ses droits inaliénables.
Il serait utile de souligner les positions fermes observées par notre pays en concordance avec bon nombre d’autres pays arabes, dont notamment le Royaume d’Arabie saoudite, l’Egypte, la Jordanie, en s’opposant, d’une manière ferme, à tous les projets de déplacement forcé, tout en appuyant la lutte et la résistance des Palestiniens en vue de la récupération de leurs droits légitimes dans le but clair et évident de créer leur Etat indépendant et souverain sur tout le territoire avec pour capitale Al Qods.
Il faut dire que la participation de la Tunisie au plus haut niveau à pareils événements devrait avoir, de l’avis des observateurs, un impact positif et déterminant sur le cours des événements dans toute la région du Moyen-Orient, confirmant la contribution aux efforts de la communauté internationale contre la guerre d’extermination et la reconstruction de la bande de Gaza.
A noter, par ailleurs, que l’autre manifestation, à caractère social et économique, devrait finaliser les dernières touches à la Grande zone arabe de libre-échange après les récents progrès enregistrés en matière de législation et d’échanges commerciaux, sans oublier les avancées ayant marqué la mise en place de l’Union douanière arabe.
En résumé, la Tunisie est appelée, comme à l’accoutumée, à assumer son rôle et sa responsabilité dans la coopération multilatérale avec le monde arabe et les différents pays à l’échelle internationale.